La durabilité, un vecteur de sens incontournable
Pour CBC, limiter l’empreinte négative de son activité et renforcer son empreinte positive sur la société passe clairement par l’accompagnement de ses clients dans la transition vers une économie décarbonée. Laurence Masure, sustainability coordinator, nous explique comment la durabilité est ainsi devenue un vecteur de sens incontournable chez CBC.
Laurence Masure - Sustainability Coordinator chez CBC Banque
La durabilité est plus que jamais une priorité à 360° pour une banque comme CBC ?
Chez CBC, la durabilité est d’abord une priorité de longue date. KBC Group a lancé son premier fonds responsable en 1992. Depuis, c’est resté une préoccupation importante à tous les niveaux au sein de la banque. Nous avons ainsi développé des formations internes couvrant tous les aspects de la transition environnementale : impact du changement climatique, réglementation, produits verts (crédits verts, assurance pour les véhicules électriques et les vélos, investissements durables). Nous sensibilisons aussi les entrepreneurs à la nécessité d’intégrer une approche durable pour l’avenir de leurs activités. Enfin, nous promouvons évidemment les investissements responsables. Quand il existe une solution durable, nous la privilégions systématiquement. Globalement, cette année, 70 % du volume total des actifs nouvellement investis par nos clients sont constitués de produits responsables (selon les critères retenus par KBC Asset Management).
La durabilité ? Pas un vain mot pour cette banque qui s’engage à différents niveaux.
Comment se traduit le développement durable en interne pour CBC ?
En tant que banque, nous avons une approche de double matérialité. Pour répondre aux défis climatiques, nous sensibilisons nos clients à l’importance d’investir de façon responsable et facilitons le financement d’investissements verts, notamment en offrant un taux réduit sur ces crédits. D’autre part, notre propre activité a un impact sur le climat et nous y sommes également très attentifs. Nous avons ainsi un objectif de réduction de nos émissions propres de CO2 de 80% d’ici 2025 par rapport à 2015. Pour ce faire, nous avons amélioré l’isolation de nos bâtiments, remplacé les chaudières au mazout par des pompes à chaleur, opté pour de l’énergie 100% verte… Nous encourageons aussi les solutions de mobilité durable pour nos collègues, que cela soit via le covoiturage, le vélo ou par les voitures électriques qui représentent la moitié de nos commandes de voitures de société en 2022. Nous avons aussi substantiellement réduit notre consommation de papier. En résumé, nous œuvrons à réduire notre impact propre et incitons nos clients à adopter des pratiques plus responsables.
Quel a été l’impact de la crise sanitaire sur l’activité de CBC ?
La nécessité de se doter d’une politique climatique ambitieuse s’est manifestée avec plus d’acuité que jamais. CBC veut aider l’économie wallonne à rebondir, tout en devenant plus durable ; elle s’inscrit parfaitement dans le Pacte vert pour l’Europe. Les changements climatiques et leurs conséquences exigent la prise de mesures énergiques. Le Green Deal, feuille de route adoptée en 2020 par l’Union européenne, fait résolument le choix d’une économie plus verte et plus propre à laquelle nous adhérons tout aussi énergiquement !