Partenaire | CBC - Investissements : 4 questions pour briser les tabous

L’achat en couple d’un bien immobilier soulève des questions sur le plan financier et fiscal. Les conséquences peuvent être fort différentes que vous soyez cohabitants de fait, cohabitants légaux ou mariés.

"Comment savoir si vos investissements sont alignés sur vos valeurs ?"

Investissements : 4 questions pour briser les tabous

Notre société est plus que jamais « invitée » à se réinventer : tous les pans de notre quotidien évoluent vers davantage de responsabilités sociales et environnementales… À travers les fonds ISR, les investissements bancaires n’échappent pas à la règle, mais peut-on vraiment s’y fier ? Explication avec Jacques Beckers, Directeur du Centre de Banque Privée de l’Est chez CBC Banque.

« Vous avez déjà entendu parler des fonds ISR, pour « investissements socialement responsables ». Rien que sur l’année 2020, le montant total investi dans ces fonds « durables » a pratiquement doublé en Belgique, pour atteindre plus de 100 milliards d’euros (44 % de l’encours des fonds). Preuve que les investisseurs s’engagent, mais dans quoi exactement ? »

1. Tous les fonds ISR en Belgique sont-ils de qualité ?

D’après les conclusions d’un rapport de Financité, ASBL spécialisée dans la finance responsable et solidaire, le tableau est plutôt noir… Sur les 1 072 fonds « autoproclamés » ISR :

  • • Près de la moitié n’offre pas assez d’informations ou de transparence pour un examen éclairé ;
  • • Aucun ne décroche la note maximale de 4 étoiles ;
  • • Seuls 13 % méritent 3 étoiles.

Faut-il pour autant jeter le « bébé ISR » avec l’eau du bain ? Pas forcément, pour trois raisons : l’absence d’une interprétation uniforme du caractère ISR ; les différents niveaux d’exigence existants ; la difficulté d’analyse de la qualité réelle des fonds. Mais la réalité sombre, mise en lumière par Financité, est éclairante sur un point : la qualité des fonds ISR souffre de grandes disparités.

2. Les fonds ISR jouent-ils tous dans la même catégorie ?

Clairement, non ! Différents des fonds ordinaires, parce qu’ils appliquent des critères stricts d’exclusion dans le choix des entreprises et des pays qui les composent (droits de l’homme, armes, régime, combustibles fossiles, etc.), les fonds ISR diffèrent aussi entre eux. En effet, chaque institution bancaire applique un filtrage positif, en fonction de sa stratégie interne. Cette « sélection » donne naissance à des fonds thématiques (changement climatique, énergies alternatives, etc.) ; des fonds best-in-class, guidés par la politique environnementale, sociale et la gouvernance ; des fonds à impact positif, qui recherchent les effets positifs des entreprises sur la société ou l’environnement.

3. Alors, comment déterminer la qualité d’un fond ISR ?

Screening négatif et filtrage positif, voilà où l’investisseur attentif doit regarder. Mais ce n’est pas suffisant, vous devez aussi vous renseigner sur la politique d’investissement de votre banque. Pour vous aider dans vos choix, et même si ce n’est pas la panacée, il existe des indices de qualité : les labels, comme Towards sustainability, le label ISR belge ; les comités consultatifs externes ; ou la certification par des sociétés externes.

4. Quid de la performance des fonds ISR ?

Soyons honnêtes : difficile de déceler une tendance claire, entre fonds ISR « standards » et homologues conventionnels. D’ailleurs, les études donnent des résultats assez contradictoires… Certains fonds durables et socialement responsables affichent de meilleures performances à court terme (1 ou 3 ans) alors que, paradoxalement, d’autres performent mieux à 5 ou 10 ans. Dire que les fonds ISR « standards » sont toujours moins rentables qu’un fonds classique est donc aussi infondé que… le contraire ! L’investisseur en quête de sens dans ses placements doit donc pouvoir trouver son bonheur dans les fonds ISR.

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